Prévenir et soigner les maladies du cerveau

Prévenir et s’occuper des maladies du cerveau

Comportement habituel pour éviter, prévenir et ne pas aggraver en cas de maladies neurodégénératives

Principe– une cellule est vivante. Elle vit, vieillit et meurt. Activée ou utilisée plus souvent, elle peut se rajeunir, se renforcer et s’abimer moins vite. A l’inverse, non utilisée ou non activée, elle dégénère rapidement. A la formation du fœtus, les cellules souches sont différenciées par épigénétique pour devenir des neurones. Comme toute cellule, les neurones ne vieillissent que par l’inaction ou l’apathie du cerveau.

Rappel anatomique moyen du cerveau

Nombre total de neurones : 86 milliards (10**9)

Synapses-interconnexions entre neurones : 1000 à 10 000 par neurones soit 1 million de milliards ou 10**15. C’est un potentiel immense pour le cerveau.

Nombre de perte de neurones par jour 10 000 ; de création ou de remplacement 1000 à 1500. Comme toute cellule, la perte et la création dépendent du taux d’activité ou d’inactivité du cerveau.

Préliminaire

La société GENIOUS a la chance d’avoir travaillé pendant plus de 10 ans avec d’éminents professeurs neurologues de l’ICM, des différents CHU de Montpellier, de Nice…

Nous avons réalisé avec eux, des dizaines de logiciels afin de soigner et d’améliorer la vie des malades neurodégénératifs : Parkinson, Alzheimer, AVC,…

Pour nous, le cerveau, organe à part, se comporte exactement comme un simple muscle. Il se renforce par l’activité et se décline par la passivité. Le nombre de neurones perdus, régénérés ou renforcés et  la création ou la perte des synapses, dépendent largement du taux d’activité cérébrale

Exemples de plasticité du cerveau

-En 1959, le poète catalan Pedro Bach y Rita, à 66 ans, victime d’un AVC, est paralysé à la moitié de son corps. A cette époque, c’était considéré comme fini pour lui, il n’y avait rien à faire. Son fils George, psychiatre, eut alors une folle idée de le faire rééduquer comme pour un nouveau-né. Il le mettait par terre pour le faire réapprendre à ramper, à gigoter et à marcher à quatre pattes. Miracle : au bout, à peu près, d’un an, le père s’est remis à marcher, à danser et à donner des conférences. Six ans après, à sa mort naturelle, son fils Paul médecin, a fait faire l’autopsie de son cerveau: 97% de la partie motrice du cerveau était détruite par l’AVC ; les 3% restant s’étaient surdéveloppés et lui fournissaient un fonctionnement presque normal.

-Le médecin Henri Hécaen, avait démontré que douze jeunes enfants  de moins de vingt mois, dont  l’aire de Broca, siège théorique de la parole, lobotomisé par accident, réussissaient normalement à parler et qu’une qu’autre zone du cerveau,  est devenue une nouvelle zone de langage, de remplacement.

Prévention

Référence à mon livre »la longévité des zones bleues est à notre portée » : les cellules et les neurones doivent être très souvent activées comme toutes les parties du corps. L’activité physique et mentale maintient les cellules et les neurones en bon état de fonctionnement. Au contraire, la passivité ou l’inactivité accélère la dégénérescence et cause souvent des maladies neurodégénératives. On constate, une accélération de ces maladies à partir de la soixantaine qui correspond à la perte des neurones, des synapses et  la prise de la retraite. Il est donc conseillé de garder le plus longtemps possible de l’activité, de la relation sociale, de l’intérêt général sur tout sorte de sujet. L’activité physique et cérébrale favorise la plasticité et l’élasticité du cerveau, en diminuant la perte des neurones et la création des nouvelles interconnexions.

Soulager les effets des maladies neurodégénératives

Le point commun aux diverses maladies du cerveau est la perte d’une ou plusieurs zones moteurs, des neurones et des synapses-interconnexions neuronales. La plasticité et la possibilité sans fin des synapses-interconnexions neuronales du cerveau, doivent être mobilisées pour réparer et soulager ces effets. La réparation par les activités est possible mais demande de la volonté, de la persévérance et beaucoup de temps.

Les médicaments existent, mais  aucun ne permet de réparer, pour le moment, les parties du cerveau abimées.

Le Parkinson (150 à 200 000 en France)

La cause détectée, pour le moment, est l’insuffisance de  production de la dopamine  dans certains neurones du cerveau. La prise de cette hormone, retarde l’évolution des symptômes, mais ne permet pas la guérison de la maladie. Les exercices physiques consistent à relancer, à réparer et à fortifier les zones motrices du cerveau : bouger, marcher, muscler les parties atrophiées du corps,…C’est comme John Pepper qui a vaincu le Parkinson avec la marche volontaire et forcée.

AVC (500 000 en France)

L’accident vasculaire cérébral, ou l’AVC, se caractérise par une lésion d’une partie du cerveau, suite à l’obstruction ou à la rupture d’un vaisseau sanguin. L’interruption du flux sanguin ou l’accumulation de sang, lors de la rupture, provoque la destruction par asphyxie des cellules nerveuses dans la région concernée. La rééducation est tout à fait possible-voir l’exemple de Pedro Bach y Rita.

Alzheimer (900 000 en France)

C’est une atteinte cérébrale progressive, conduisant à la mort neuronale, caractérisée par une perte progressive, sur plusieurs années, de la mémoire et de certaines fonctions cognitives, dans la vie quotidienne. Elle est caractérisée par l’association de 2 lésions  cérébrales : les dépôts de protéine bêta-amyloïde et  de protéine tau. Aucun médicament n’existe actuellement.

Dès le début de la maladie, la rééducation est de développer des facultés d’adaptation, utilisation de pense-bêtes, fréquenter des ateliers-mémoire, s’intéresser à de nouvelles activités, théâtre, lecture, peinture…C’est-à-dire  provoquer la création des nouvelles synapses-interconnexions neuronales.

…                                                                    Lambert TANG (Mars 2024)