Comment soigner et adoucir une dépression

Dépression

Tout le monde a des soucis, des échecs, des accidents de parcours : du travail, d’amour, de perte d’êtres très chers…. La réaction varie beaucoup d’une personne à l’autre. Quelques-uns en sont presque insensibles. D’autres en sont affectés, mais arrivent à minimiser leurs effets. Beaucoup d’autres encore en restent profondément touchés et n’arrivent plus à vivre comme avant. Au moindre signe, ils revivent l’évènement. Ils passent leur temps à le ressasser, à le reboucler dans la tête,  des jours, des mois et mêmes des années. Leur vie est devenue un enfer sur terre.

Racine du problème

Chaque évènement extérieur créée un circuit (un logiciel en informatique) dans le cerveau. Un évènement marquant pour une personne, génère un circuit  bien profond dans le cerveau. Chaque fois qu’il se rappelle, ressasse, imagine, se morfond sur le douloureux évènement, ce circuit se creuse et s’ancre, de plus en plus, dans le cerveau. A la fin, le même circuit est devenu un processus, une habitude, un réflexe, un automatisme extrêmement difficile, voire impossible d’oublier ou d’effacer de la tête. La boucle est fermée. Plus on relance, plus on creuse le sillon ou un rail fixe comme pour le train.

Soigner ou adoucir progressivement la dépression

SI ! SI ! Il est possible de soigner et même effacer progressivement la dépression de notre esprit, sans médicament.

On peut éviter surtout la dépression, tout au début. C’est difficile, mais pas impossible. Dès qu’on répète ou reboucle sur un événement inutile et surtout nuisible pour notre cerveau ou notre santé, il faut immédiatement le rejeter. Comment ?

Il faut tout d’abord reconnaitre et accepter qu’on est en train de pourrir sa vie en ressassant et en bouclant son esprit sur un malheureux évènement. Il faut ensuite se persuader  et décider de rechercher et d’appliquer une vraie solution.

 La solution vient même du cerveau. Le principe est à priori, enfantin et simple : un circuit, un processus, même bien gravé au cerveau est effaçable par la règle « moins on s’en sert, plus il est remplacé » par d’autres circuits plus anodins. Il nous faut volontairement créer ou utiliser d’autres circuits, d’autres occupations de préférence plus amusantes, plus attirantes, plus intéressantes, plus joyeuses, à la place du mauvais circuit.  C’est à chacun d’imaginer des nouvelles occupations, des sujets accaparants pour l’esprit.

Dans chaque cerveau, existent des centaines, des milliers de circuits différents représentant les multitudes évènements de la vie. comme une bibliothèque avec des milliers de livres différents ou une cinémathèque avec des milliers de films. En face de ce carrefour aux multitudes chemins, on peut choisir de ne pas prendre toujours la même mauvaise route : exemple imagé: « au lieu d’aller au bistrot, on choisit volontairement d’aller au cinéma ». Au premier signal de la dépression, on change immédiatement de route : voir un bon film, téléphoner à sa famille, à ses amis, parler à un voisin, faire du sport, de la musique, chanter, danser….Il y a des centaines de choix.

Les mauvais souvenirs ne disparaissent pas au début, mais à force de persévérance et de répétition, le mauvais circuit du cerveau est de moins en moins emprunté et à la fin effacé définitivement.

On peut ainsi revivre de plus en plus normalement. Il nous faut beaucoup de patience et d’acharnement ; la vie mérite d’être vécue.

Une seule devise :”ni regrets, ni remords, personne ne change le passé; ‘carpe diem’, vivre le présent; préparer au mieux le futur”

Juillet 2024